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Clarisse et sa recette du potimarron au four, une recette simple et familliale

Potimarron fondant

Le potimarron, on va finir par le détester à force de le voir sur les étals. Il a néanmoins le mérite de cuire vite, avec sa peau, en purée, rôti, dans les gâteaux, il se conserve assez longtemps au frigo, bref, difficile de s’en passer. *Clarisse adore préserver la saveur même des ingrédients, le potimarron, en l’occurrence, elle le cuisine très simplement, sans trop le modifier mais en le magnifiant. Ingrédients pour 4-6 personnes : – 1 potimarron bio – 8 gousses d’ail – fleur de sel – huile d’olive – 300 g de quinoa – une poignée de noisettes – 1 fromage de chèvre frais – Préchauffer le four à 200°C. – Couper le potimarron en tranches. – Les étaler sur une plaque à four, en parsemant de fleur de sel et d’huile d’olive. – Rajouter les gousses d’ail dégermées. –  Enfourner assez longtemps, environ 30 min, le potimarron doit être fondant. – Cuire le quinoa. – Dans un plat creux, déposer le quinoa, les tranches de potimarron rôti. –  Emietter le fromage de …

Diptyque, Claire apparait de dos.

Claire

Pourquoi suis-je si pressée ? A l’évidence, parce que je suis mortelle. Alors forcément, ça me donne envie de tout faire, tout voir, tout écouter, tout expérimenter. Sauf que, je réalise qu’une seule vie ne suffirait pas, et ça, ça me donne le vertige. Alors de temps en temps, j’appuie sur l’accélérateur, pour être sûre, de ne pas en perdre une miette. Christophe André, le psy qui t’apprend à vivre un peu plus heureux, dira que ce sentiment s’appelle « l’accélérite, une sorte d’inflammation de notre sentiment de manquer de temps. » Au fond, c’est légitime, naturel, même. Ce qui l’est moins, en revanche, c’est que, cette frénésie acheteuse est stimulée par la société de consommation, dans laquelle nous vivons, proposant pléthore de bonheurs matériels dans un but purement lucratif. Alors, lorsqu’une jeune marque, revendique une éthique « slow », je veux savoir si entreprendre vertueusement est possible.

Xavier dans sa cuisine

Xavier

Les hommes seraient-ils plus timides que les femmes pour révéler leurs penchants gustatifs ? De prime abord, le sujet semble plutôt féminin. Autour de moi, ils sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à la question d’une alimentation « en conscience ». François, sportif de haut niveau, limite sa consommation de viande à une à deux fois par semaine, préférant le reste du temps les céréales et les légumineuses. Hugo, en période d’examens, veille à consommer davantage de légumes et de fruits frais. Quant à Xavier, c’est grâce à ses rencontres et à ses réflexions, qu’il a fait le choix d’une vie végétarienne, en toute décontraction et dans une grande souplesse.

Une recette de street food sicilienne

De l’indécence d’une boulette de riz (Arancino)

Lorsque je voyage, je ne demande que ça, être chamboulée, chamboulée par les bruits, les odeurs, les couleurs, la chaleur et ce que j’aime par dessus tout c’est faire exploser mes papilles. L’Inde, j’ai adoré pour ça, à l’aéroport tu prends un taxi et là tu te vois doublé par un éléphant incroyablement maquillé de couleurs flamboyantes, ou encore ces bougainvilliers qui dans le chaos de la ville ponctuent allègrement le décor et surtout, il y a la nourriture dans la rue. Odeurs de cardamome, de cannelle, de feuilles de bananier, on croise des marchands ambulants à tous les coins de rue, proposant des samosas, des pakoras, des omelettes, du maïs grillé, avec les pires et les meilleurs surprises.

Clarisse

Une vieille histoire entre Clarisse et moi. Une mission dans une agence de pub de quelques jours, qui a durée quelques mois, et la rencontre de Clarisse. Une fille décontractée, à la joie de vivre innée qui a grandit non loin de Paris mais suffisamment pour se sentir « une fille de la campagne ». Son enfance est rythmée par les balades dans la nature, la cueillette de fruits ou encore la préparation, entre sœurs, de plats simples pourvu que ce soit « maison ». Chez Clarisse se dégage un joyeux mix’n’match de green attitude, de textiles en wax, d’objets chinés le tout sans hiérarchie. Et pour elle, consommer responsable c’est comme apprendre à dire « merci », une base dans la vie qu’elle transmettra naturellement à son petit garçon.  

Alison, assise, dans son salon

Alison

On me demande souvent si je suis végétarienne parce que, par exemple, au resto je ne choisis jamais de viande. Je réponds alors que « non je ne suis pas végétarienne en l’occurrence parce que je mange du poisson » et que si je mange de la viande je veux savoir un minimum d’où elle vient. Chez les amis ou la famille, c’est toujours un peu délicat de demander la traçabilité de ce gigot d’agneau cuit au four à basse température pendant des heures, qui a été arrosé régulièrement pour ne pas sécher et parsemé de fleur de sel et de thym. Si je respecte la condition des animaux, j’aime aussi faire plaisir et partager. Opportuniste ? non flexitarienne, c’est un peu barbare comme terme mais puisqu’il faut rentrer dans une case… Et avec les enfants, comment faut-il s’y prendre ? Comment conjuguer plaisir et bien fait pour la santé ? Ne pas les priver pour ne pas générer de la frustration et en même temps, ne pas tout leur autoriser parce que nourrir c’est aimer et …

Victoire dans son salon, feuilletant un livre

Victoire

Victoire illustre parfaitement l’aphorisme de Brillat-Savarin « Dis-moi ce que tu manges : je te dirai ce que tu es ? » Avec ses trois enfants, elle a trouvé l’équilibre nécessaire à chacun, sans restriction mais avec modération, pour concilier plaisir et santé. Elle n’a pas vraiment de principes, elle est guidée naturellement par un mode de vie sain et respectueux. Ses choix visent à rendre sa vie, et celle de sa famille, la plus savoureuse possible. Les choix forts qu’elle opère dans son métier sont raccords avec sa vie personnelle. Les intentions particulières vis-à-vis de ses employés ou des gens du quartier, son engagement auprès des réfugiés politiques, qu’elle évoquera à demi-mot, compose le portrait d’une femme que j’admire pour son humilité.

Jeanne

C’était une rentrée quasi caniculaire. On était pas très nombreux dans la classe mais la maîtresse paraissait intimidée par notre présence. Jeanne était assise sur le même banc que moi. Je l’ai tout de suite remarquée parce qu’elle portait un chemisier que je possédais dans ma garde-robe. La directrice a fait une petite intervention pour rappeler le règlement, on s’est regardé avec Jeanne, en signe de solidarité sans doute. Cette rentrée en grande section avait une valeur tout à fait particulière puisque c’était celle de nos filles respectives.

collage photo autour de la nourriture

Scones

Le petit déjeuner est un moment crucial pour moi que j’apprécie en solitaire. Plutôt du genre monomaniaque, je ne varie jamais en semaine et la journée peut s’annoncer très mauvaise si elle ne commence pas par un jus de citron suivi d’une banane coupée en rondelles avec un mix de graines, des dattes et du chocolat noir.

Marie et Mathieu

Marie pourrait tenir un restaurant étoilé, si elle n’avait pas d’autres passions qui l’animait dans la vie, tant elle est érudite sur le sujet. Le matin, quand on se retrouve au café, on parle de beaucoup de choses, futiles et parfois très graves et on parle aussi de bouffe, de bonne bouffe, de plats mijotés, de cuisine thaï, de poulpe. Aux côtés de Marie, il y a Mathieu. Tous deux partagent le quotidien, le travail et le plaisir de la table.

David s'aprête à executer une figure acrobatique avec Lisa.

Jeunes et joyeux saltimbanques

J’ai toujours trouvé que la rue était un formidable espace d’expression artistique. Exit les 4×3 qui polluent notre environnement à coup de fausses promesses et de désillusions, il suffit d’être un tantinet attentif pour remarquer messages et œuvres qui investissent l’espace public. On leur reconnaitra souvent une valeur subversive notamment lorsqu’il s’agit de street art. Dans la rue, il est aussi question de  théâtre, de groupes musicaux ou de danses urbaines. Le collectif la galipette se définit comme « un quintet de portés acrobatiques à la croisée du content pour rien ou plutôt pour tout et du cirque forain ». Sur le port de Saint-Martin-de-Ré, cet été, ils se sont emparés de la rue comme des dealers de poésie urbaine mêlant acrobaties vertigineuses et situations burlesques.