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Artichaut barigoule

Si j’ose acheter, exceptionnellement, des poivrons en hiver, jamais je ne chercherais des artichauts hors saison. Ce légume m’évoque le printemps, les premières chaleurs, le renouveau de la nature et j’aime l’oublier en décembre pour le désirer à nouveau les beaux jours revenus. J’aime ce légume non seulement pour ses qualités gustatives et nutritionnelles (il est un excellent antioxydant) mais aussi pour sa forme et son esthétique.

Clarisse et sa recette du potimarron au four, une recette simple et familliale

Potimarron fondant

Le potimarron, on va finir par le détester à force de le voir sur les étals. Il a néanmoins le mérite de cuire vite, avec sa peau, en purée, rôti, dans les gâteaux, il se conserve assez longtemps au frigo, bref, difficile de s’en passer. *Clarisse adore préserver la saveur même des ingrédients, le potimarron, en l’occurrence, elle le cuisine très simplement, sans trop le modifier mais en le magnifiant. Ingrédients pour 4-6 personnes : – 1 potimarron bio – 8 gousses d’ail – fleur de sel – huile d’olive – 300 g de quinoa – une poignée de noisettes – 1 fromage de chèvre frais – Préchauffer le four à 200°C. – Couper le potimarron en tranches. – Les étaler sur une plaque à four, en parsemant de fleur de sel et d’huile d’olive. – Rajouter les gousses d’ail dégermées. –  Enfourner assez longtemps, environ 30 min, le potimarron doit être fondant. – Cuire le quinoa. – Dans un plat creux, déposer le quinoa, les tranches de potimarron rôti. –  Emietter le fromage de …

Diptyque, Claire apparait de dos.

Claire

Pourquoi suis-je si pressée ? A l’évidence, parce que je suis mortelle. Alors forcément, ça me donne envie de tout faire, tout voir, tout écouter, tout expérimenter. Sauf que, je réalise qu’une seule vie ne suffirait pas, et ça, ça me donne le vertige. Alors de temps en temps, j’appuie sur l’accélérateur, pour être sûre, de ne pas en perdre une miette. Christophe André, le psy qui t’apprend à vivre un peu plus heureux, dira que ce sentiment s’appelle « l’accélérite, une sorte d’inflammation de notre sentiment de manquer de temps. » Au fond, c’est légitime, naturel, même. Ce qui l’est moins, en revanche, c’est que, cette frénésie acheteuse est stimulée par la société de consommation, dans laquelle nous vivons, proposant pléthore de bonheurs matériels dans un but purement lucratif. Alors, lorsqu’une jeune marque, revendique une éthique « slow », je veux savoir si entreprendre vertueusement est possible.