Si j’ose acheter, exceptionnellement, des poivrons en hiver, jamais je ne chercherais des artichauts hors saison. Ce légume m’évoque le printemps, les premières chaleurs, le renouveau de la nature et j’aime l’oublier en décembre pour le désirer à nouveau les beaux jours revenus. J’aime ce légume non seulement pour ses qualités gustatives et nutritionnelles (il est un excellent antioxydant) mais aussi pour sa forme et son esthétique.
Le potimarron, on va finir par le détester à force de le voir sur les étals. Il a néanmoins le mérite de cuire vite, avec sa peau, en purée, rôti, dans les gâteaux, il se conserve assez longtemps au frigo, bref, difficile de s’en passer. *Clarisse adore préserver la saveur même des ingrédients, le potimarron, en l’occurrence, elle le cuisine très simplement, sans trop le modifier mais en le magnifiant. Ingrédients pour 4-6 personnes : – 1 potimarron bio – 8 gousses d’ail – fleur de sel – huile d’olive – 300 g de quinoa – une poignée de noisettes – 1 fromage de chèvre frais – Préchauffer le four à 200°C. – Couper le potimarron en tranches. – Les étaler sur une plaque à four, en parsemant de fleur de sel et d’huile d’olive. – Rajouter les gousses d’ail dégermées. – Enfourner assez longtemps, environ 30 min, le potimarron doit être fondant. – Cuire le quinoa. – Dans un plat creux, déposer le quinoa, les tranches de potimarron rôti. – Emietter le fromage de …
Un gâteau de saison avec des oranges et beaucoup d’amour. C’est le gâteau préparé par Christian pour Victoire et leurs enfants. Certes un peu long mais aussi beau que bon. Avec le sirop à part, ça permet de doser la teneur en sucre.
L’imam Bayaldi, la recette de Jeanne, est une recette transmise par son père. C’est lors d’un voyage en Turquie qu’il découvre ce plat que l’on peut traduire par « l’imam qui s’évanouit de plaisir ».
C’était une rentrée quasi caniculaire. On était pas très nombreux dans la classe mais la maîtresse paraissait intimidée par notre présence. Jeanne était assise sur le même banc que moi. Je l’ai tout de suite remarquée parce qu’elle portait un chemisier que je possédais dans ma garde-robe. La directrice a fait une petite intervention pour rappeler le règlement, on s’est regardé avec Jeanne, en signe de solidarité sans doute. Cette rentrée en grande section avait une valeur tout à fait particulière puisque c’était celle de nos filles respectives.
On avait une conversation l’autre soir avec des amis sur la simplicité en cuisine. On s’accordait à dire que ce qui paraissait simple demandait souvent beaucoup de travail. Pas seulement dans la préparation à proprement dite mais parce que chaque repas contient une multiplicité d’histoires.
Une des premières choses qui détermine un être sur terre c’est son prénom. Quand on est jeunes parents, le choix est crucial, choisir le prénom de son enfant c’est un peu choisir son destin.
En vacances tout est simple et léger, le temps est suspendu, pas de montre au poignet, l’iphone est relégué au fond du sac, quoique quelques vélleités sur instagram pour checker où en est Sandrine Kiberlain sur l’Ile de Ré. No make-up, cheveux fous, un peu gras, une robe, des tongs, Voilà, voilà.
Julia est une amie de Lucie ma sœur, elles ont travaillé ensemble sur la réalisation d’un livre de cuisine. Je cherchais des personnes pour mes interviews, Lucie a tout de suite pensé à Julia, «tu vas voir c’est une pâtissière hors-pair, on a vraiment un bon feeling, j’adore cette fille, elle est trop pétillante».
“Ça change tout !”, c’est exactement ce que je dis lorsque la lumière passe par ici. Alors j’ouvre en grand la fenêtre et j’ai le sentiment que tout est possible, à cet instant, je songe à tous les possibles, pour lui, pour moi, pour elles, pour nous. Nous vaincrons la crise, de folie, de larmes, de nerfs et nous serons des héros.
nourritures - le journal de la délectation 