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MARIE ROSE

  TON PETIT DEJ ? Un jus d’orange bio ou à la pomme trouble, un fruit et des tartines au beurre. LE PLAT DE TON ENFANCE ? LE COCOW, des feuilles de manioc coupées finement avec de la viande de bœuf, de la pâte d’arachide, de la semoule ou du chikwangue (pain de manioc). TON PRODUIT INDISPENSABLE ? LE KUBOR ET LES ECHALOTES. LE PLAT QUE TU AIMES CUISINER ? LA CHOUCHOUKA. TON RESTO PREFERE ? THE OLD MAN & THE SEA, A TEL AVIV, pour leur poisson pêché sur place, le houmous et les falafels.   Merci Marie Rose. photo et texte ©nourritures.lejournal

Diptyque, Claire apparait de dos.

Claire

Pourquoi suis-je si pressée ? A l’évidence, parce que je suis mortelle. Alors forcément, ça me donne envie de tout faire, tout voir, tout écouter, tout expérimenter. Sauf que, je réalise qu’une seule vie ne suffirait pas, et ça, ça me donne le vertige. Alors de temps en temps, j’appuie sur l’accélérateur, pour être sûre, de ne pas en perdre une miette. Christophe André, le psy qui t’apprend à vivre un peu plus heureux, dira que ce sentiment s’appelle « l’accélérite, une sorte d’inflammation de notre sentiment de manquer de temps. » Au fond, c’est légitime, naturel, même. Ce qui l’est moins, en revanche, c’est que, cette frénésie acheteuse est stimulée par la société de consommation, dans laquelle nous vivons, proposant pléthore de bonheurs matériels dans un but purement lucratif. Alors, lorsqu’une jeune marque, revendique une éthique « slow », je veux savoir si entreprendre vertueusement est possible.

Xavier dans sa cuisine

Xavier

Les hommes seraient-ils plus timides que les femmes pour révéler leurs penchants gustatifs ? De prime abord, le sujet semble plutôt féminin. Autour de moi, ils sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à la question d’une alimentation « en conscience ». François, sportif de haut niveau, limite sa consommation de viande à une à deux fois par semaine, préférant le reste du temps les céréales et les légumineuses. Hugo, en période d’examens, veille à consommer davantage de légumes et de fruits frais. Quant à Xavier, c’est grâce à ses rencontres et à ses réflexions, qu’il a fait le choix d’une vie végétarienne, en toute décontraction et dans une grande souplesse.

Une recette de street food sicilienne

De l’indécence d’une boulette de riz (Arancino)

Lorsque je voyage, je ne demande que ça, être chamboulée, chamboulée par les bruits, les odeurs, les couleurs, la chaleur et ce que j’aime par dessus tout c’est faire exploser mes papilles. L’Inde, j’ai adoré pour ça, à l’aéroport tu prends un taxi et là tu te vois doublé par un éléphant incroyablement maquillé de couleurs flamboyantes, ou encore ces bougainvilliers qui dans le chaos de la ville ponctuent allègrement le décor et surtout, il y a la nourriture dans la rue. Odeurs de cardamome, de cannelle, de feuilles de bananier, on croise des marchands ambulants à tous les coins de rue, proposant des samosas, des pakoras, des omelettes, du maïs grillé, avec les pires et les meilleurs surprises.

collage photo autour de la nourriture

Scones

Le petit déjeuner est un moment crucial pour moi que j’apprécie en solitaire. Plutôt du genre monomaniaque, je ne varie jamais en semaine et la journée peut s’annoncer très mauvaise si elle ne commence pas par un jus de citron suivi d’une banane coupée en rondelles avec un mix de graines, des dattes et du chocolat noir.