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Clarisse et sa recette du potimarron au four, une recette simple et familliale

Potimarron fondant

Le potimarron, on va finir par le détester à force de le voir sur les étals. Il a néanmoins le mérite de cuire vite, avec sa peau, en purée, rôti, dans les gâteaux, il se conserve assez longtemps au frigo, bref, difficile de s’en passer. *Clarisse adore préserver la saveur même des ingrédients, le potimarron, en l’occurrence, elle le cuisine très simplement, sans trop le modifier mais en le magnifiant. Ingrédients pour 4-6 personnes : – 1 potimarron bio – 8 gousses d’ail – fleur de sel – huile d’olive – 300 g de quinoa – une poignée de noisettes – 1 fromage de chèvre frais – Préchauffer le four à 200°C. – Couper le potimarron en tranches. – Les étaler sur une plaque à four, en parsemant de fleur de sel et d’huile d’olive. – Rajouter les gousses d’ail dégermées. –  Enfourner assez longtemps, environ 30 min, le potimarron doit être fondant. – Cuire le quinoa. – Dans un plat creux, déposer le quinoa, les tranches de potimarron rôti. –  Emietter le fromage de …

Diptyque, Claire apparait de dos.

Claire

Pourquoi suis-je si pressée ? A l’évidence, parce que je suis mortelle. Alors forcément, ça me donne envie de tout faire, tout voir, tout écouter, tout expérimenter. Sauf que, je réalise qu’une seule vie ne suffirait pas, et ça, ça me donne le vertige. Alors de temps en temps, j’appuie sur l’accélérateur, pour être sûre, de ne pas en perdre une miette. Christophe André, le psy qui t’apprend à vivre un peu plus heureux, dira que ce sentiment s’appelle « l’accélérite, une sorte d’inflammation de notre sentiment de manquer de temps. » Au fond, c’est légitime, naturel, même. Ce qui l’est moins, en revanche, c’est que, cette frénésie acheteuse est stimulée par la société de consommation, dans laquelle nous vivons, proposant pléthore de bonheurs matériels dans un but purement lucratif. Alors, lorsqu’une jeune marque, revendique une éthique « slow », je veux savoir si entreprendre vertueusement est possible.

Clarisse

Une vieille histoire entre Clarisse et moi. Une mission dans une agence de pub de quelques jours, qui a durée quelques mois, et la rencontre de Clarisse. Une fille décontractée, à la joie de vivre innée qui a grandit non loin de Paris mais suffisamment pour se sentir « une fille de la campagne ». Son enfance est rythmée par les balades dans la nature, la cueillette de fruits ou encore la préparation, entre sœurs, de plats simples pourvu que ce soit « maison ». Chez Clarisse se dégage un joyeux mix’n’match de green attitude, de textiles en wax, d’objets chinés le tout sans hiérarchie. Et pour elle, consommer responsable c’est comme apprendre à dire « merci », une base dans la vie qu’elle transmettra naturellement à son petit garçon.  

Alison, assise, dans son salon

Alison

On me demande souvent si je suis végétarienne parce que, par exemple, au resto je ne choisis jamais de viande. Je réponds alors que « non je ne suis pas végétarienne en l’occurrence parce que je mange du poisson » et que si je mange de la viande je veux savoir un minimum d’où elle vient. Chez les amis ou la famille, c’est toujours un peu délicat de demander la traçabilité de ce gigot d’agneau cuit au four à basse température pendant des heures, qui a été arrosé régulièrement pour ne pas sécher et parsemé de fleur de sel et de thym. Si je respecte la condition des animaux, j’aime aussi faire plaisir et partager. Opportuniste ? non flexitarienne, c’est un peu barbare comme terme mais puisqu’il faut rentrer dans une case… Et avec les enfants, comment faut-il s’y prendre ? Comment conjuguer plaisir et bien fait pour la santé ? Ne pas les priver pour ne pas générer de la frustration et en même temps, ne pas tout leur autoriser parce que nourrir c’est aimer et …

Victoire dans son salon, feuilletant un livre

Victoire

Victoire illustre parfaitement l’aphorisme de Brillat-Savarin « Dis-moi ce que tu manges : je te dirai ce que tu es ? » Avec ses trois enfants, elle a trouvé l’équilibre nécessaire à chacun, sans restriction mais avec modération, pour concilier plaisir et santé. Elle n’a pas vraiment de principes, elle est guidée naturellement par un mode de vie sain et respectueux. Ses choix visent à rendre sa vie, et celle de sa famille, la plus savoureuse possible. Les choix forts qu’elle opère dans son métier sont raccords avec sa vie personnelle. Les intentions particulières vis-à-vis de ses employés ou des gens du quartier, son engagement auprès des réfugiés politiques, qu’elle évoquera à demi-mot, compose le portrait d’une femme que j’admire pour son humilité.