De l’indécence d’une boulette de riz (Arancino)
Lorsque je voyage, je ne demande que ça, être chamboulée, chamboulée par les bruits, les odeurs, les couleurs, la chaleur et ce que j’aime par dessus tout c’est faire exploser mes papilles. L’Inde, j’ai adoré pour ça, à l’aéroport tu prends un taxi et là tu te vois doublé par un éléphant incroyablement maquillé de couleurs flamboyantes, ou encore ces bougainvilliers qui dans le chaos de la ville ponctuent allègrement le décor et surtout, il y a la nourriture dans la rue. Odeurs de cardamome, de cannelle, de feuilles de bananier, on croise des marchands ambulants à tous les coins de rue, proposant des samosas, des pakoras, des omelettes, du maïs grillé, avec les pires et les meilleurs surprises.